Retour de Saturne sur lui-même, 30 ans

26 novembre 2019

Ce transit m'a touché du 15 janvier 2019 à 22 janvier 2019, ainsi que du 8 septembre 2019 à 27 septembre 2019 en rétrogradation, puis en direct. Ce qui veut dire que toute l'année 2019 a été touché par ce transit très important.

Dans mon thème :

  • Saturne est en maison II et maître de la maison II (talent, argent, biens).

  • en conjonction à Neptune (maître de la maison IV - famille, foyer).

Pour annoncer la couleur, les événements qui m'ont marqué cette année ont rarement été aussi forts.

Cette année a été libératrice, transformatrice, puissante, déprimante, enchanteresse, lucide, complètement folle en fait. Je n'ai pas assez de mots pour décrire sa puissance, ses coups. Je suis encore sous les chocs.

J'ai l'impression encore que ce corps est à part et je le regarde devenir autre chose qu'un papillon.

Je me regarde de loin, je n'ose me toucher, je n'ose réagir. Le brouillard est encore présent (Neptune sur le FC m'a sagement accompagné).

Allons-y, pourquoi traîner?!

Mort

Ma grand-mère paternelle a rejoint les cieux le 23.03.2019. J'ai encore du mal à réaliser... S'en ai suivi la mort du chien de ma sœur à quelques jours prêts.

Santé

J'ai eu des soucis de douleurs dentaires tout le mois de septembre, ce qui est symptomatique vu son transit en rétrogradation exactement pendant cette période. En avril-mai j'avais une ou deux attaques de paniques, des envies de changements de décor, de chambre. Pratique intensive de yoga et de méditation. Des soucis de sommeil sont aussi présents, encore en ce moment.

Sport

Entre juin et septembre j'ai activement fait du sport et mangé sainement. En tout, j'ai perdu 10 kilos et gagné en muscles. Je continue encore aujourd'hui à marcher chaque semaine jusqu'à 16 km. La natation est enfin rentrée dans ma vie sur une base de plusieurs fois par semaine, ce qui est un rythme de croisière que j'apprécie tout particulièrement.

Livre

Le 21.06.2019 mon premier roman La forme créative a vu le jour sur le site de l'éditeur. J'ai porté ce bébé pendant deux ans.

Séparation

Après neuf belles années de relation, elle a pris fin au mois de juillet de cette année. retrouvailles Plusieurs amis se sont dessinés après de nombreux années de silence. L'un d'entre eux a eu son premier bébé. Renforcement de liens avec ma sœur et partage d'activités ensemble. Elle a été et continue d'être mon infaillible soutien.

Déménagement

J'ai du déménager pour des raisons évidentes dans un endroit qui m'est étranger, m'installer dans une chambre sur mes cartons. Je pense que Neptune n'a pas été pour rien dans cette histoire. nouveau départ Changement de numéro, nouvelles rencontres, nouvelles idées. Repos. Nouveaux endroits. Tout évolue à un rythme, à une allure. Famille, valeurs, enfants. Regards, amusements, cadeaux, sensations. Renouvellement dans les goûts, dans la garde-robe. Saturne a purifié, Saturne a enlevé ce qui ne faisait plus de résonance. Il a fait fort, très fort. Il a clarifié, il a été impitoyable et, en même temps, salvateur.

Nouvelle philosophie de vie

Elle est neuve dans mon esprit, mais elle est en train de naître. Doucement, elle prend forme, doucement, je comprends mon nœud nord en maison III. Je sais très bien ce que je veux et ce que je ne veux plus jamais. Je sais maintenant ce qu'il me faut et quelles valeurs je veux véhiculer. Je comprends les valeurs de l'existence et de la famille. L'importance du père et de la mère. La nécessité d'être aimé et entouré. La compassion prend de plus en plus de place dans mon cœur. L'amour aussi. Les nouveaux horizons. J'ai l'impression d'avoir attendu cela toute ma vie, de ressentir cette sensation d'appartenance. Oui, la vie est courte, et je le ressens encore plus aujourd'hui, je commence à observer, à plonger dans un océan de sensations. Je comprends enfin le mot sacrifice. Le courage de l'être, la force de l'esprit et la faiblesse de ce même esprit. A quel point nous avons besoin l'un de l'autre, à quel point nous ne sommes pas seuls. A quel point nous nous devons d'être entiers et humbles. Amoureux de soi et partageant l'amour autour de nous.

C’est quoi la vie, en fait ?

Un enchaînement de circonstances, un trajet tracé, une blague ?

Il y a comme un fil conducteur, tout emmène vers le tout, tout s’enchaîne. La peur se mêle au courage.

Il y a-t-il une cause à la conséquence, ou sommes-nous juste en train de nous inventer des raisons ?

Comment se nomme la sensation quand ça devait se passer ainsi ?

Quand un bouchon emmène vers la maison de ses enfants, au lieu de faire des allés-retours inutiles.

Quand l’accident de l’un est là pour faire évoluer une certaines quantités d’âmes aux alentours.

Alors, comme ça, nous sommes tous liés par une raison, un but, une diligence, une vie, un destin, une fatalité, une mort ?

Ne sommes-nous, alors, jamais seuls ?

Sommes-nous si liés dans notre illusion, que la moindre intervention dans notre solitude illusoire révèle notre incapacité à voir la vérité correctement ?

Se cachons-nous cette vérité pour vivre notre « soi » si unique dans la paix ?

Mais là-bas, dehors, quelqu’un existe, car tu le regardes. Ton regard le rend vivant.

Tu le rends unique, manifeste, ton âme fait qu’il vit cet instant avec toi. Es-tu si dépendant de lui ? Ou est-il si égoïste qu’il pense qu’il existe malgré que tu ne sois pas là ? Ou sommes-nous une bande originale d’un film en couleurs, car, tout simplement, nous avons une capacité à mettre des mots sur des images ?

Vérifions sous le lit : il n’y a personne. Ni dans les placards, ni dans notre âme. Le souci se cache dans la capacité de nos oreilles à entendre seulement à une certaine fréquence et à une certaine distance. L’illusion de faire l’amour à deux. Quand une porte s’ouvre, l’autre est pénétrant. Il s’approprie ton souffle, il se mêle à ton regard, il devient ta lumière. La période de solitude reste quelconque, elle disparaît et devient une sorte de légende, de mythe, car l’âme est absorbée par le travail fascinant du cerveau.

C’est quoi, la vie ?

La solution est de ne pas remarquer.

Vivre en marchant, en jouant, en appréciant.

Oublier le fait que les murs ne sont pas et qu’en réalité, nous sommes tous en connexion permanente l’un avec l’autre.

Oublier que nous ne formons qu’un. Que nous ne vivons que grâce à tous nos prédécesseurs et tous nos contemporains.

Oublier que quelqu’un pourrait être la source d’une joie ou d’un malheur infini dans notre cœur simplement par le fait d’exister.

La solution est de former qu’un avec le tout ou être le tout pour quelqu’un. "

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